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Cabinet de psychotherapie & psychocoaching

Cabinet de psychothérapie & psychocoaching d'Asnières : Thérapie individuelle ou de groupe

 

 

 

 

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Psychothérapie de groupe ( Complet )

 

 

 

Votre  thérapeute
Valérie Perriaud-M

 

  • Qu'est ce qu'un parent toxique et comment s'en libérer ?

    Parents toxiques comment s en liberer psychotherapie 122.2 Ko)Tous les parents commettent des erreurs. Mais la plupart du temps, ce sont des êtres humains animés des meilleures intentions et de quelques défaillances occasionnelles qui ne retirent en rien aux enfants leur content d'amour et de compréhention. Une réaction d'indisponibilité, de fatigue, ou d'agacement ne fait pas d’eux des pervers, des manipulateurs, ni des éducateurs incapables, cruels ou déficients. Néanmoins, il existe dans certaines familles des parents qui consciemment ou non, articulent des schémas de comportement négatifs persistants au point de dominer la vie de leur enfant. Ces parents-là font beaucoup de mal car ils détruisent, en autre, l'estime de soi de l'enfant et sape sa capacité à l'autonomie. Il peut s'agir d'un père, d'une mère, d'un beau-parent, d'un grand-parent ou d'un ainé (ayant reçu l'autorité nécessaire sur un enfant ) qui a été dominateur, critique, manipulateur, parfois démissionnaire, et pire encore, violent ( l'inceste étant inclus dans le terme 'violent'. )

    S.Forward, psychothérapeute américaine, à utiliser le terme toxique pour les décrire : «  Comme une toxine chimique, les dommages émotionnels infligés par ces parents se répandent dans tout l’être de l’enfant, et au fur et à mesure que celui-ci grandit, la souffrance grandit avec lui. Quel meilleur mot que «  toxiques » pour décrire des parents qui font subir à longueur de temps traumatismes, abus, critiques de toutes sortes à leurs enfants, et qui, la plupart du temps, continuent à se comporter ainsi même après que les enfants soient devenus des adultes ? »

    Si aujourd’hui, dans votre vie d’adulte :

    • Vous vous trouvez impliqué dans des relations destructives ou abusives
    • Vous avez le sentiment que si vous devenez trop intime avec quelqu’un, cette personne vous fera souffrir et/ou vous abandonnera
    • Vous vous attendez au pire en ce qui concerne les gens et/ou la vie en général
    • Vous avez du mal à savoir qui vous êtes, ce que vous ressentez et ce que vous voulez
    • Vous avez peur que les gens cessent de vous aimer s’ils découvrent votre vraie personnalité
    • Lorsque vous réussissez, vous vous sentez angoissé et avez peur que quelqu’un découvre que vous n’êtes qu’un imposteur
    • Il vous arrive de devenir triste ou furieux sans raison apparente
    • Vous êtes perfectionniste et jamais satisfait
    • Vous éprouvez de sérieuses difficultés à vous détendre et/ou à vous amuser ?
    • Malgré votre volonté d'être différent, vous vous surprenez à agir exactement comme vos parents ...

    Si aujourd’hui, dans votre relation avec vos parents :

    • Vous sentez qu’ils continuent à vous traiter comme un enfant et nient votre statut d'adulte et/ou vos choix
    • La plupart des décisions majeures de votre existence sont fondées sur l’approbation de vos parents
    • Vous éprouvez des réactions émotionnelles ou physiques intenses et angoissantes à la pensée de passer du temps avec vos parents et/ou après avoir passé du temps en leur compagnie
    • Vous avez peur d’être en désaccord avec vos parents, car ceux-ci vous manipulent avec des menaces ou des reproches/de la culpabilisation et/ou de l’argent/don ou privation d'aide financière/bien matériaux vous liant à eux.
    • Vous vous sentez constamment responsables de la façon dont vos parents se sentent et lorsqu’ils sont malheureux, vous pensez que c’est de votre faute et donc à vous d’arranger les choses au détriment de votre liberté
    • Vous avez le sentiment que quoi que vous fassiez, ce n’est jamais assez bien aux yeux de vos parents et n’obtenez jamais de compliment ni de gratitude de leur part
    • Vous pensez qu’en vous conformant totalement à leurs attentes ils changeront en mieux…

     Vous avez répondu oui ne serait-ce qu’à un tiers de ces questions, alors il y a de fortes chances que vous ayez été victime et êtes encore sous l’emprise abusive et toxique de vos parents.

    Rassurez-vous, une fois, ce constat établi avec lucidité, il existe de nombreux moyens de vous libérer de l’emprise perverse, du legs de culpabilité et des complexes ainsi transmis par vos éducateurs même si ceux-ci sont inaccessibles géographiquement ou décédés.

    Ces moyens ne feront pas nécessairement exploser la sphère familiale, et ça n’est d’ailleurs pas le but recherché ici, mais ils vous apprendront à vous redéfinir en tant qu’individu à part entière et à faire valoir vos choix en toute sécurité. Le processus créatif qui vous permettra de réduire les pouvoirs négatifs de vos parents sur vous et, peut-être, sur votre entourage proche (conjoint, enfant) est progressif et demande de votre part un véritable investissement en thérapie. Ce travail personnel aura pour effet, de libérer la personne unique et sereine que vous étiez destinée à devenir. Ensemble, au sein de l’alliance thérapeutique, nous vous aiderons à vous reconstruire de sorte que vous puissiez enfin, pleinement, profiter d’une vie qui soit véritablement la vôtre.

     

     

  • L'anxiété c'est quoi ?

    Anxiété cabinet de thérapie valérie PerriaudL'anxiété est un trouble émotionnel caractérisé par le sentiment d'un danger imminent ( sensation d'insécurité ) qui s'accompagne de troubles physiques et psychiques tels que boule dans la gorge, difficulté à respirer/poids sur la poitrine, mal au ventre, crise de panique...
     
     
    L'anxiété est-elle utile  ?
     
    Oui, car L'anxiété est naturelle et inévitable chez l'être humain. Elle a la fonction de prévenir d'un réel danger et de nous permettre d'y faire face efficacement. C'est la fameuse décharge d'adrénaline qui accélère le cœur et permet un démarrage rapide pour fuir un danger précis comme une agression physique, ou encore pour surmonter un défi. Le problème, c'est que la plupart des dangers qui nous menacent dans le monde moderne ne sont pas aussi évidents, aussi concrets. Ils sont plus flous, moins palpables, et il est bien plus difficile d'y faire face facilement.
     
    Quand le danger est une peur de ne pas être à la hauteur, une peur qu'on se moque de vous, une peur de ne pas plaire… la réaction adaptée n'est pas facile à trouver. Car la fuite n'est pas la solution évidente ! Alors, l'anxiété, au lieu de se transformer en action musculaire, s'accumule sans s'extérioriser. Elle peut alors finir par nous envahir, nous déborder.
     
     
    Les signes :

    Nous éprouvons une crainte d'anticipation (il va arriver quelque chose de néfaste), nous nous sentons sous tension permanente, paralysés…. Les signes les plus fréquents sont les tremblements, transpiration, troubles du sommeil, fatigue exagérée, étourdissements, le cœur qui s'accélère, la difficulté à se concentrer, à respirer, l'irritabilité, bouche sèche, etc.

    Si les symptômes de votre anxiété ne se résorbent pas quand la situation préoccupante rentre dans l’ordre ou qu’elle n’est pas liée à des événements de la vie, qu’elle se manifeste de plus en plus sans raison et que son niveau d’intensité est tel qu’elle envahit votre existence, on parle alors d’une des maladies de la famille des troubles anxieux.

     

    Voici les principales formes de maladie anxieuse :

    Le trouble panique : le « système d’alarme » de la personne se déclenche alors qu’aucun danger réel ne la menace ; cela se manifeste par l’apparition des symptômes d’une décharge d’adrénaline : fréquence cardiaque accélérée, difficultés respiratoires, tremblements, serrements de la poitrine, peur de mourir.

     

    l’agoraphobie : une forme particulière de trouble phobique où l’individu craint les lieux publiques, souvent de peur de ne pouvoir en sortir facilement, par exemple, incapable de faire la file d’attente au supermarché ou à la banque.

     

    la phobie spécifique : la personne nourrit une peur irrationnelle face à une situation qui ne représente pas de danger réel, par exemple, avoir peur des araignées ou des couleuvres, avoir peur de voyager en avion, etc.

     

    la phobie sociale : une peur envahissante et incapacitante devant certaines activités sociales non menaçantes telles que de parler en public, boire ou manger en public, engager la conversation avec quelqu’un.

     

    le trouble obsessionnel-compulsif : la personne se sent envahie par des pensées récurrentes qui l’obsèdent, tout en sachant le plus souvent qu’elles n’ont pas de sens, par exemple, craindre que le gaz soit ouvert alors qu’elle sait qu’il ne l’est pas ou craindre d’attraper des maladies au contact d’objets usuels ; elle se sent compulsivement obligée de faire certaines actions, souvent répétitives afin de réduire l’anxiété provoquée par des idées obsédantes, par exemple, vérifier plusieurs fois que le gaz  est bien éteint, se laver les mains à répétition pour éviter d’attraper des maladies; l’un ou l’autre ou les deux types de symptômes peuvent incommoder la personne.

     

    l’état de stress post-traumatique : à la suite d’un traumatisme majeur qui lui a généralement fait craindre pour sa vie (terrorisme, guerre, cataclysme naturel, écrasement d’avion, agression sexuelle, vol à l'arraché, prise d’otage, accident d’auto, etc.), une personne vit beaucoup de peur, elle revit l’événement traumatisant (flashback ou rêves) et elle tente d’éviter toute situation lui faisant penser au traumatisme.

     

    l’anxiété généralisée : une forme d’anxiété où la personne s’inquiète constamment pour elle-même ou son entourage en lien avec plusieurs des événements réels ou appréhendés qui sont en soit peu probables ou pour lesquels l’anxiété est hors de proportion. Par exemple, elle peut craindre, entre autres, que ses enfants subissent un accident de la route à chaque fois qu’ils quittent pour l’école alors que le trajet se situe dans un quartier tranquille.

     

    Que faire pour aller mieux ?

    On sait que les cellules de cerveau sont en communication constante entre elles. Elles utilisent des neurotransmetteurs à cette fin. Capture d e cran 2020 03 24 a 21 20 12Ce sont les neurotransmetteurs qui régissent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie (sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.).

    Dans les troubles anxieux, l’équilibre des neurotransmetteurs est perturbée.
    Il importe donc de commencer par rectifier son hygiène de vie, car  certains comportements contribuent à en diminuer les risques : de saines habitudes de vie (bien manger, faire de l’exercice, dormir suffisamment, réduire la consommation d’alcool ou de drogues) et un bon réseau de soutien social (se confier à des amis, se distraire, etc.) peuvent éloigner les troubles anxieux.

    Ceci ne guérit pas un trouble anxieux, mais peut éliminer des facteurs qui l’accentuent ou l’entretiennent.

     

    Si vous notez depuis plusieurs jours une souffrance incapacitante, une difficulté à répondre à vos obligations professionnelles, sociales ou familiales, il est urgent de voir votre médecin de famille ou un thérapeute. N’attendez pas d’être devenu(e) incapable de faire vos activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il s’agit bien d’un trouble anxieux ou d’un autre problème et vous proposera un  traitement adapté à vos besoins.

     

    Existe t'il des traitements ?

    Oui, Il existe des traitements éprouvés des troubles anxieux, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie, des médicaments contre l’anxiété ou une combinaison des deux s’avère très efficace.

    A quoi sert une psychothérapie : Elle permet de mettre en mots vos difficultés et vous aide ( si nécessaire ) à retrouver l'origine / la cause de vos souffrances. Mais aussi à en comprendre les mécanismes et à les régler pour ne plus en être dépendants/ ne plus subir.  Ces prises de consciences et cette gestion des problématiques guidées dans un cadre bienveillant permettent d'adapter plus justement vos réponses émotionnelles à votre quotidien et ainsi de vous libérer progressivement de vos maux. Des outils vous permettront de gagner en autonomie afin de mettre en pratique chez vous les bénéfices acquis en séances thérapeutiques.

    A quoi servent les médicaments : Les catégories de médicaments utilisés contre les troubles anxieux, agissent en rétablissant l’équilibre entre les différents neurotransmetteurs du cerveau qui régissent les émotions, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, etc.) et les fonctions somatiques (réactions de peur agissant sur la fréquence cardiaque, la respiration, etc.). Si votre médecin vous en prescrit, il est important de les prendre fidèlement et d’être patient. N’arrêtez jamais votre traitement si vous allez mieux. Votre médecin saura fixer avec vous les modalités d'arrêt de votre traitement en général en baissant progressivement les doses.

     

    Dans tous les cas, ne restez pas seul(e)s, ne vous isolez pas.

    Des professionnels sauront vous informer et vous aider à soulager vos souffrances.

     

     

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  • Le deuil : Processus, étapes et reconstruction

    DeuilNous allons tous mourir et il n’y aura pas d’exception, nous sommes absolument tous voués à disparaitre, même  les individus les plus exceptionnels… Alors pourquoi est-ce que la mort reste de nos jours aussi tabou ? Pourquoi est-ce qu’on en parle si peu dans notre société ?


    Ce ne fut pas toujours le cas : au cours des siècles passés il y avait des traditions, des rituels, tout un tas de codes et d’usages sociaux qui parlaient de la mort  avec une certaine proximité. Quand quelqu’un était décédé, le prêtre  se déplaçait dans la maison et qui souhait pouvait le suivre, y compris les enfants.  La mort faisait partie du paysage de la vie. Elle y avait sa place et y était tolérée avec une nécessaire familiarité. Et puis, avec le progrès médical dans les années 50/60 il y a eu un transfert du prendre soin  du mourant et du mourir, de la maison à l’hôpital. Meilleure solution pour bénéficier d’une prise en charge adaptée,  mais qui en s’éloignant du champ social (loin des yeux, loin du cœur) a fait perdre cette connaissance intrinsèque de la mort qui est progressivement  passée du camp familial à l’ordre médical. N’étant plus sous le regard, la mort est devenue distante et la distance avec son flot de fantasmes a créé des peurs… Fatalement, est né de  la peur l’exclusion.

     

     Dans les années 80/9O on s’est rendu compte notamment avec le Sida, que ce mouvement ne pouvait pas durer et, en introduisant les soins palliatifs, le mourir à domicile a permis de réapprivoiser cette vision de la fin de vie et côtoyer à nouveau le mourant. Néanmoins, cette distance au cours des années a créé une double incidence, car perdant ce savoir ancestrale sur l’approche de la mort on a aussi perdu le savoir ancestral autour du deuil et de l’accompagnement des proches en deuil. Notre société s’est complètement dépouillée de tous les rituels comme la veillée des morts, des codes funéraires, notamment des codes vestimentaires qui permettaient d’être repéré dans sa souffrance et respecté des autres et pas seulement des proches. Notre société avec son rythme essaie de nous faire raccourcir un processus de deuil qui ne peut absolument pas l’être.

     

    Face à un deuil quelle réponse apporter ? Être fort est-il suffisant puisqu’au fond, tout passe, le chagrin aussi…  Le processus de deuil est bien plus complexe. Imaginons une profonde blessure au bras. Notre corps va mobiliser tout un système de cicatrisation au-delà de notre volonté pour récupérer l’intégrité du corps et éviter que cette plaie béante nous mette en danger. Le processus de deuil c’est exactement la même chose, mais côté psychique. Il va y avoir des stades de cicatrisation pour nous amener à guérir de cette blessure mais, il subsistera toujours une cicatrice plus ou moins douloureuse comme pour la plaie du bras. On ne peut donc pas tourner la page, oublier et passer à autre chose. Le processus de deuil est un processus de cicatrisation. Ce processus est indispensable sinon on meurt psychiquement. Le travail de deuil est comparable à ce qu’on va faire pour prendre soin de sa plaie au bras ; on va la nettoyer, on va la panser, faire en sorte d’accompagner le mieux possible cette cicatrisation, de même on va mobiliser des ressources spécifiques pour supporter cette cicatrisation de la perte de l’autre.

     

     Il y a donc deux choses distinctes : 1 le processus de deuil qui est indispensable et universel, car il va se mettre en place naturellement et, 2  la décision personnelle de travail de deuil pour s’accompagner  le mieux possible dans cette souffrance.

     

     Bien sûr,  le processus est universel, mais sera coloré des paramètres et des degrés de gravité autour de l’histoire du deuil. Le processus se fera mais, pas de la même manière pour un individu qui a accompagné pendant plusieurs années son ou sa compagne victime d’une grave maladie et celui qui affronte le suicide d’un proche.

     

    Les étapes :

     

    La phase de choc : C’est la nouvelle apprise par téléphone qui annonce un accident, ou en sa présence le dernier souffle du conjoint et là, l’information est tellement Deuil 2énorme pour notre esprit, que notre psychisme va réagir face à cette souffrance en mettant des protections pour éviter d’avoir mal. Ça a donc pour effet de mettre à distance, de se protéger mais aussi d’anesthésier. C’est la raison pour laquelle certaines personnes pendant quelques heures, voire plusieurs semaines, sont dans un état d’irréalité. On fonctionne alors un peu en mode automatique tout en ressentant un stresse biologique aigu.

     

    La phase de fuite / recherche : Cette phase va durer entre 8 et 10 mois environs après le décès. Il va y avoir un tsunami de souffrance qui arrive et certaines personnes essaient de s’encombrer l’esprit, notamment les premiers mois (en travaillant beaucoup par exemple), en pensant que cette vague douloureuse ne va pas les rattraper. Ce n’est pas par choix c’est un mécanisme qui s’impose à soi. La recherche est une autre composante de cette phase car, parallèlement à cette fuite de la souffrance on va rechercher à conserver des preuves de l’existence du proche qui est parti. Par exemple, on garde les vêtements qui portent l’odeur de l’absent, ou l’on conserve en état la chambre d’une enfant décédé, on tapisse ses murs de photos... Certains  conservent  même le forfait téléphonique pour tomber sur la voix du disparu enregistrée sur le répondeur. Tout ceci est normal car le processus de cicatrisation nécessite de passer d’une relation extérieur objective de la personne aimée  à une relation intérieur subjective qui est une expérience de sa présence car elle n’est plus dans le monde. C’est exactement cela le processus de deuil : un mouvement d’intégration du lien. Au début on reste avec un lien extérieur donc, on a besoin de toucher, de voir ou de sentir quelque chose de concret. C’est là que les ennuis commencent souvent d’ailleurs, car l’entourage au bout de 10 ou 12 mois commencent à en avoir assez  et propose, voir force un peu de passer à autre chose… Hors le processus est beaucoup plus long puisque ici, nous n’en sommes  qu’à la moitié de son temps de cicatrisation qui comporte 4 phases.  On perd donc, en plus, du soutien extérieur… Mais on perd aussi du support extérieur, car les odeurs s’en vont, les détails aussi, on n’en est pas encore à avoir intériorisé le lien, donc à la fin de cette deuxième étape on a l’impression terrible de perdre une seconde fois la personne aimée !

     

    La phase de déstructuration : Au moment où l’on pensait que les choses s’étaient un peu stabilisées on en n’est à se casser la figure…  On entend les gens exprimer leur souffrance au bout de 8 ou 12 mois en expliquant que c’est pire maintenant qu’au début ! Ces personnes sont perdues parce qu’elles pensaient qu’avec le temps cela irait mieux, mais au contraire avec le temps cela s’aggrave…  C’est la dynamique du processus qui veut ça, c’est donc encore une fois normal, mais si on l’ignore hélas, on peut réellement paniquer. C’est probablement l’étape la plus douloureuse du processus du deuil, car vient le temps du Manque avec un grand M. Le vécu de l’absence.  La déstructuration est une perte de tous les repères construits auparavant. On commence à comprendre et pas qu’au niveau psychique, au niveau viscérale aussi,  que l’absent ne reviendra plus et ce temps-là a une tonalité dépressive. Et encore une fois, souvent lorsque l’on tend la main pour être aidé, vu le temps écoulé depuis le décès, il n’y a plus beaucoup de support dans l’entourage. De plus, on est dans la deuxième année, fin de première/deuxième année, et l’on est fatigué, car c’est épuisant un deuil. C’est long et fatiguant.  C’est un temps de profonde solitude aussi parce qu’il n’y a plus beaucoup de proches, de gens qui mentionnent le nom du disparu. Le pire peut-être c’est cette calme désespérance qui fait croire qu’à partir de maintenant on va rester bloqué dans cet état-là, cette souffrance immobile ! Mais non, même si c’est très long le processus continu son travail de cicatrisation… Mieux vaut le savoir, pour ne pas partir en « vrille », ni se perdre dans cet état difficile.

     

    Solitude deuilLa phase de restructuration : La quatrième étape arrive au bout de plusieurs années. Elle se passe à trois niveaux :


    La redéfinition de son rapport aux autres. Il se peut que le statut social change du fait du décès et, du coups qu’un autre réseau se crée, ailleurs.( remariage, déménagement, souhait de changer de vie, ou simplement perte secondaires  puisqu’on est plus avec les gens que l’on fréquentait… )

     

    Redéfinition de son rapport par rapport à la personne qu’on a perdue. On vit/ressent quelque chose de l’ordre d’une présence qui ne dépend pas du temps, ni du lieu ; c’est hors du temps et de l’espace. C’est l’expérience d’une présence intérieure de la personne qu’on a perdue qui fait qu’on peut s’autoriser parfois à ne pas y penser, car elle est à une pensée de soi. C’est une réalité qui est décrite par les personnes qui sortent enfin de la troisième phase.

     

    Redéfinition de soi par rapport à soi. C’est qui je suis devenue en tant que personne dans ce chemin-là ? Il y a tous les crans de reconstruction possibles. Parfois quelques crans au-dessous, parfois quelques crans au-dessus dans une dimension spirituelle par exemple. Dans tous les cas, c’est une reconstruction. Ce qui est certain c’est qu’on ne redeviendra jamais plus comme avant, mais que l’on s’autorise à vivre avec ce deuil et à recommencer des expériences de vie.


     

    Le deuil est un processus de solitude ultime, qu’on le veuille ou non, ça nous ramène toujours au cœur de nous-même, et c’est dans ce lieu-là qu’on rencontre la peine, mais qu’on construit le lien. Et c’est pour cela que dans le vécu du deuil, il est essentiel d’être en lien avec les autres pour obtenir du réconfort, de la tendresse et de l’écoute. Mais également, de se ménager des temps où l’on est seul avec soi-même dans ce lieu d’élaboration où se distille le lien avec l’être perdu.

     

    Enfin parlez-en parce que même si c’est obsessionnel au début, c’est une bonne manière non pas d’oublier, mais d’user la charge émotionnelle.  Si c’est trop difficile, si vous êtes trop isolé, n’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel.

     

     

    En savoir plus :

     

    Lisez l'excellent ouvrage de Christophe Fauré

     

    Vivre le deuil au jour le jour

    Vivre le deuil au jour le jour


     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Burn out, un mal à l'âme du travail

    burn-out-psychotherapie-asnieres-paris.jpgL’épuisement professionnel qu’on appelle le burn-out est un syndrome de stress chronique qui entraine un effondrement soudain des personnes surinvesties dans leur travail. Voyons ensemble qu’elles sont les racines de ce problèmes qui semblent frapper de plus en plus de travailleurs, quels sont les premiers signaux d’alertes et à quel moment faut-il se faire aider.

    Origine : C’est à New-York que la notion burn-out a  été thématisée pour la première fois dans un contexte d’aide. Le psychiatre Herbert Freudenberger responsable d’une clinique qui accueillait des toxicomans, travaillait tous les soirs de 21H à 1H /2H du matin en plus de ses horaires quotidiens déjà forts contraignants. Il s’est senti de jour en jour particulièrement déprimé, épuisé, incapable de se lever ( ce qui est tout simplement la manifestation du corps qui alerte quand le psychisme lui essaie toujours d’aller plus loin ), mais comme il avait été formé à la psychanalyse, il s’est enregistré. Il a remarqué un changement dans sa voix, du cynisme, de l’auto dépréciation, un sentiment de culpabilité aussi par rapport à ses proches et à ses patients qu’il ne pouvait plus aider correctement. Il a donc thématisé son propre épuisement avec un mot qu’il entendait dans sa clinique par ses patients toxicomans «  je suis cramé » ( traduction littérale de burnout ). Et, en en discutant autour de lui, ses collègues se sont très vite retrouvés dans cette notion qui a été rapidement reprise et utilisée depuis.

    Symptômes : Dans le burn out, on traverse une période de désespérance quand le corps s’écroule, car il faut dire que l’individu qui travaille trop, qui se donne à fond parce qu’il faut que le travail soit fait,  par posture éthique,  et qui est capturé dans une organisation professionnelle qui n’en a jamais assez, finit par ne plus avoir les moyens de réfléchir. Donc ce qui va naturellement craquer d’abord, c’est l’organisme. On a noté des paralysies de membres, de fortes douleurs diffuses, et aussi des troubles qui engagent le pronostic vital comme dans le lien entre burn out et karoshi ( Karoshi désigne la mort subite de cadres ou d'employés de bureau par arrêt cardiaque suite à une charge de travail ou à un stress trop important. ). Il y a aussi les « suicide blancs ». Il s’agit des salariés qui en consultation spécialisée expliquent qu’ils veulent dormir et qu’ils n’y parviennent plus en dépit des somnifères ou autres traitements donnés et qui choisissent de mourir pour se reposer. Donc qui ne veulent pas se tuer parce qu’ils n’aiment plus la vie, mais parce qu’ils veulent juste dormir !

    Avant ces drames on retrouvent les symptômes comme l’irritabilité, les colères pour un oui, pour un non, une rigidité dans les manières de faire, les maux de tête, les maux d’estomacs, les maux gynécologiques, les troubles Musculo squelettiques ( T.M.S ), le vécu d’usure, d’échec de plus en plus important. Vécu d’impuissance qui va commencer à augmenter dans une organisation qui ne donne ni les moyens, ni les effectifs et surtout pas le temps. Les procédures sur le papier ne sont pas en adéquation avec la réalité des taches. Celui qui travaille ne peut pas se dérober à l’urgence de la réalité et va y laisser un véritable capital nerveux dans la plus affreuse des solitudes parce que la société ne veut pas entendre parler de  difficultés ni de moyens, ni d’effectifs, ni de temps et estime que le salarié doit y faire face sous peine d’en changer. Ce déni du réel du travail tel qu’il se présente peut déclencher de véritables situations d’aliénation, de crise psychotique quand elles se répètent au quotidien puisqu’elles mettent le salarié en faute prescrite dès qu’il démarre ses journées. On peut donc aisément imaginer la sensation vertigineuse  d’angoisse qui le saisit chaque matin.

    « J’en peux plus ! » : il faut arriver à entendre et à faire entendre dans cette phrase tout ce qu’il y a de dramatique et d’acté, c’est-à-dire d’implosion à venir. Les gens pètent les plombs et souvent préviennent qu’ils vont se causer de graves dommages et/ou en causer à leur proche collaborateur ou relation professionnel(le) si  on ne les empêche pas ou si on les oblige de retourner sur le terrain de leur maux.burn-out-mal-a-son-travail-epuisement-professionnel-psychotherapie-paris-asnieres.jpg

    Le burn out est une pathologie de surcharge reconnue et classée dans les psychopathologies de violences collectives. La mécanique de ces violences qui sont faites/construites/élaborées dans ces organisations du travail très spécifique sont faite au corps, au fonctionnement cognitif ( pensée, réflexion ), mais aussi à l’investissement tout à fait normal que chacun d’entre nous a de son travail et de sa place dans le champ social. Ces organisations du travail qui sont aujourd’hui pathogènes font un travail d’orfèvre dans la recherche de capture de la subjectivité du salarié pour lui expliquer le jour J où il va se plaindre et exprimer qu’il n’en pleut plus, qu’il n’arrive plus à atteindre les objectifs fixées, que c’est de sa faute, qu’il est en cause, qu’il ne sait pas s’organiser. Avec des phrases plutôt sournoises et destructrices du type «  mais on ne vous a jamais demandé d’en faire autant… », ce qui va générer chez l’individu qui est au bord de l’implosion cardio vasculaire une détresse et une confusion absolument terrifiante. D’autant plus terrible que le salarié sera face à des postures héroïques de collaborateurs ou de hiérarchie qui parviennent visiblement à tenir leurs charges qui vont s’enfermer dans une attitude de déni face à son malaise et à ses difficultés.

    Une forme moderne d’acédie ?  Sans doute. L’acédie désignait une torpeur immense qui s’emparait du moine, et du plus zélé, qui ne reculait devant aucune tâche supplémentaire, aucun jeûne excessif (privation volontaire de nourriture), aucune corvée additionnelle…  Puis, qui ne pouvait, à force, plus se lever pour simplement se mettre à prier. L’église a été au moyen âge particulièrement virulente face à ce mal à l’âme spirituel, ce corps qui devenait froid et insensible, alors que la religion elle impliquait la ferveur. Notre burn out, lui, est un incendie dans un système techno capitaliste qui est bien représenté par sa froideur. Il y a un  parallèle à faire car il y est question d’une perte de foi due à un trop grand investissement qui n’est même pas récompensé, et surtout, pas même reconnu quand ça va mal.

    Le symptôme majeur, finalement, du burn out c’est l’apparition chez des gens qualifiés de salariés sentinelles, c’est-à-dire dans le corps social que représente une entreprise, d’un cynisme, d’un détachement de la qualité du travail à accomplir donc de l’exact contraire de ce qui était leur engagement zélé.

    Adaptation et réalisation de soi ? L’humain est un être « plastique » par excellence parfaitement capable de s’adapter aux situations nouvelles. Les technologies aidant et les organisations par le stress, ou les TTU ( très très urgent ), l’adaptation est toujours plus rapide, plus nécessaire et l’on voit des salariés qui s’adaptent, s’adaptent, s’adaptent… Pour répondre aux besoins de leur société mais sans plus se réaliser, alors que la condition sinéquanone de l’adaptation pour l’homme, c’est la réalisation de soi ; l’adaptation n’étant un moyen. C’est donc quand cette réalisation n’est plus au rendez-vous que l’adaptation devient absurde et frustrante et qu’on peut légitiment se demander à  quoi bon autant d’efforts ?... Et craquer quand il n’y a aucune réponse burn-out-epuisement-professionnel-psychotherapie-paris-asnieres.jpgintelligible à y apporter.

    Le burn out n’est-il que professionnel ? Le temps est central dans nos psychismes et l’on a l’impression dans ces sociétés que l’heure est partout et qu’il faut la respecter en inscrivant nos actions dans des cases bien définies, mais que le temps pour y parvenir n’est nulle part. On pense donc à la mère de famille qui veut accorder du temps à ses enfants, à son mari, à son travail, à sa maison et qui a l’impression de ne plus y parvenir et de courir, follement et désespérément, partout et sans arrêt après ce temps qui lui manque.  Au début le burn out était particulièrement réservé aux professions d’aide, soignante, et de l’éducation. Petit à petit la notion a connu une extension vers les cadres, puis on a parlé d’un type de burn out chez les jeunes mamans, mais également chez des étudiants. C’est finalement une notion du trop qui nous indique un besoin vital de décélération. En cela elle ne touche donc plus que le cadre professionnel.

    La machine avait été inventée pour libérer l’homme de son travail. Il est surprenant de voir que ce dernier se transforme en machine lui-même et qu’il demande à ses congénère d’en faire autant pour transformer ses actions en mécanismes dénués de valeurs, de conscience, de plaisir, d’intérêt, de réflexion…

     

    Alors réagissez avant qu’il ne soit trop tard. Le burn out est aussi une affaire de rééquilibrage.

     

    Liens intéressants :

    Testez vous : Echelle MBI (Maslach Burn Out Inventory)

    Site complet : Souffrance et travail 

     

     

     

  • Nait-on homosexuel(le) ou le devient-on ?

    homosexuel-ou-heterosexuel-psychothrpie-asnieres.jpgNait-on homosexuel(le) ou bien le devient-on ? Une question qui agace et qui fait débat et qui, même si elle n’est pas souvent posée, reste la question centrale dans la pensée collective. Alors comment se façonne le déterminisme sexuel d’un individu.


    Nous pourrions nous interroger sur le fait que l’homme soit classé selon ses pratiques sexuelles pour commencer. C’est une tradition créée par l’église  qui a parlé de « sodomites », puis par la médecine qui a inventé le mot « homosexuel ». Nous pouvons donc souligner que cette classification a été inventée par des groupes extérieurs à l’homosexualité pour, en général, la disqualifier et la dominer.

     

    Pour autant, il existe depuis plusieurs termes. Quand Obama fait référence aux « gays », les intégrant enfin comme une minorité reconnue lors de son second discoursd’investigation, on se demande quelle est la différence entre les gays et les homosesexuel(le)s ?


    Le mot homosexuel a été inventé par la médecine psychiatrique du 19ème siècle pour désigner une pathologie (une maladie). Ce mot est donc chargé d’une histoire lourde et un certain nombre d’homosexuel(le)s conscients de cela ont  suggéré une alternative dans les années 60 en proposant le terme de « gay » plus opportun, car justement plus positif. Aujourd’hui les deux mots sont d’usages. Le terme d’homosexuel(le) a perdu sa connotation médicale ( quoi que… ) et le mot gay est une alternative qui, pour autant, représente autre chose en occident, car il est associé à la gaypride par exemple (marche de fierté), mais les hommes et les femmes ayant des relations entre eux/elles ne se reconnaissent pas forcément dans ce que l’on voit où ce que l’on imagine lorsque l’on parle des gays.


    Freud écrivait en 1905 dans son livre « les trois essais sur la théorie sexuelle » : "l’intérêt exclusif des hommes pour les femmes est aussi un problème qui nécessite d’être élucidé, car il n’est pas un simple fait fondé sur une attirance qui ressortirait en dernier ressort d’une nature chimique… " C’est-à-dire que pour Freud il n’existe pas de caractère biologique de l’hétérosexualité. Ce n’est pas une donnée immédiate de la conscience. L’hétérosexualité est, au fond, aussi problématique que l’homosexualité ! Donc il est intéressant de constater que pour le fondateur de la psychanalyse, lorsque l’on nait nous ne sommes ni hétérosexuel(le) ni homosexuel(le).

     

    Autrement dit, lorsque l’enfant nait, pas tout à fait comme une « page blanche », mais il nait avec une ouverture totale sur le plan de son identité et sur le plan de son orientation. Il est à la fois garçon et fille, très polymorphe sur le plan sexuel, donc fondamentalement bisexuel. Et puis il découvre le monde au contact des adultes et des autres enfants qui sont autour de lui. Le façonnage de son psychisme fonctionne davantage par « amputation » que par acquis. C’est comme si tout était ouvert sur tous les plans, et que petit à petit on lui apprenait à trier un certain nombre de choses selon ce qui lui est transmis. Mais bien évidemment, ces transmissions de la culture commune qui l’entoure, de ce que ses parents ont envie qu’il soit, de la façon dont son corps est façonné ( corps de garçon, corps de fille ), tout cela va influer la perception qu’il a de son orientation sexuelle et de son désir.

     

    Il existe pourtant des enfants qui  veulent s’habiller de la façon du sexe opposé (voir le film : Ma vie en rose). Ces enfant là (appelés ‘les pink boys’ aux états unis pour les garçons) pour des raisons qui restent assez mystérieuses vont choisir très tôt une orientation avec des identifications préférentiellement de l’autre sexe. Le journal Libération écrivait à leur sujet que les ¾ de ces enfants devenaient gays. Cela semble assez logique. Prenons l’exemple de certaines cultures Inuits ou Polynésiennes. Lorsque les enfants naissent on leur assigne la place d’un ou d’une ancêtre décédé(e). Ils sont donc élevés en fonction du sexe de celui ou de celle qu’ils remplacent avec l’orientation et l’identification de ces derniers.

     

     

    En occident il est vrai, que les parents n’encouragent pas ce type de comportement, mais on peut néanmoins s’interroger sur les assignations inconscientes de la part des parents vis à vis de l’enfant qui arrive, par exemple, après la disparition d’un être cher, ou à la suite d'aspirations personnelles avortées. Tout cela se transmet de manière inconsciente par le corps. C’est un peu le cas de ces enfants Pink boys, qui ne comprennent pas tellement pourquoi ils se sentent d’avantage identifiés à un rôle de fille.

     

    A ce jour, et en dépit de ceux qui laissent penser que l’homosexualité échapperait à l’influence sociale et aux choix individuel et que cela s’expliquerait à cause d’une formation génétique particulière les recherches à ce sujet, et il en existe un certain nombre, sur l’anatomie du cerveau ou sur le fonctionnement de celui-ci,  répondent qu’aucune étude ni analyse n’ont pu démontrer qu’il existait un déterminisme génétique sous-jacent démontrant des prédispositions à  l’homosexualité,  ni de relation de cause à effets d’ordre neurobiologique. Pas d’avantage de données scientifiques  favorisant la piste du déterministe hormonale puisque le cerveau de l’être humain, à la différence de celui des animaux, n’est pas régit de façon automatique par l’action des hormones. L’humain possède avant tout un cerveau unique en son genre qui lui permet de fonctionner grâce à des représentations mentales et grâces à des stratégies intelligentes qui ne sont, en aucun cas, dépendantes d’une programmation hormonales.


    Si certain s’intéressent à une relation de cause à effet, à l’impossibilité de choisir son orientation sexuelle à un moment donné de son existence, c’est souvent d’en l’espoir d’en guérir… Là encore l’histoire est lourde de programmes et de procédés souvent dramatiques et parfaitement inefficaces, car inutiles. Procédés de guérison justifiant juste une volonté de hiérarchisation.

     

    Alors pourquoi, depuis la nuit des temps, l’humanité, du moins une catégorie d’humain, s’acharne-t-elle à vouloir réduire une autre catégorie d’humain en fonction dedevient-on-homosexuel-psychotherapie-asnieres-1.jpg son orientation sexuelle, qui n’est pas la norme commune certes, mais qui est dans toutes les cultures, dans toutes les populations, et dans toutes les époques présente chez à peu près 8 à 10% de la population ? ! Pourquoi vouloir contrer ses dispositions quasi naturelles de l’homosexualité ?


    La psychanalyse nous éclaire en montrant la complexité de la sexualité humaine et, que justement, cette sexualité qui nous travaille, qui est conflictuelle à l’intérieur de nous fait se bagarrer dans notre esprit toutes ces instances « masculin/féminin » , « hétérosexuel/homosexuel », et  que cette haine, cette homophobie qui est très largement présente s’enracine au plus profond de nous à cause de ce que nous avons dû exclure de nous-même, de ce à quoi nous avons dû renoncer et détruire de nous-même autours  de ces potentialités.

     

    Et le plaisir dans tout ça ?

     

    L’humain est le seul à pouvoir dissocier l’acte sexuel de la procréation. Le désir n’est donc plus, nécessairement, désir de reproduction puisque les gens peuvent avoir des relations sexuelles sans envie d’enfant. Il existe dans nos sociétés des instances qui souhaitent encore contraindre l’espèce humaine à son animalité, en quelque sorte, en dictant : pas de sexualités sans visée procréatrice ! Pourquoi ? Peut-être parce que de manière plus subtile et inconsciente, il peut aussi s’agir pour beaucoup d’une crainte de ne pas avoir de descendance, donc de s’éteindre sûrement ou d’éteindre la lignée de nos pairs. Et là, la pression est grande puisque en refusant de poursuivre la voix normative, le chemin déjà tracé, on condamne d’une certaine manière sa généalogie… On marque par sa personne, on décide par son choix, la mort d’un héritage « historique »…  On ne transmettra plus la vie...

    Du moins, il serait plus juste de dire on " marquait " la fin d'un cycle... Car, aujourd’hui, toutes ces normes sont en train de changer. Le mariage et la PMA pour tous, légalisés, permettront peut-être de libérez l’humanité petit à petit de ces maux vecteurs de si violents conflits entre les uns et les autres et tout aussi conflictuels à l’intérieur de chacun(e) d’entre nous.

     

    Reste à savoir si la bonne question n’est pas, suis-je prèt(e) à être libre ?

    Car l’orientation sexuelle nous venons de le voir, est avant tout influencée par beaucoup d’éléments lors de notre construction affective : l’éducation, les croyances ( interdiction/permission ), etc… Il est un temps où choisir celui ou celle que nous voulons être passe par la rupture d’avec ces consignes et diktats. Une phase de rébellion ou d’essai permet de (re)contacter notre identité refoulée en se mettant en opposition ou, au contraire, au diapason de ce et ceux qui nous a/ont formé. Il n’est pas facile d’être libre et en accords de ces apprentissages et de choisir en conscience celui ou celle que l’on veut devenir, puis de faire à nouveau confiance en celle/celui/ceux avec qui nous allons créer un avenir commun. Car c’est un peu de cela qu’il s’agit : Qui je quitte pour qui ?...

     

    Alors il est important de souligner qu’enfin, et avant toute chose, on parle beaucoup de sexualité au sens premier du terme, mais « l’homosexualité » ou la « gay attitude » sont souvent et avant tout des choix affectifs, une « homotendance » naturelle, avant d’être une orientation sexuelle définie…

     

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  • La jalousie

     

    jalousie-psychotherapie.jpgLa jalousie est, dit-on, un bien vilain défaut qui peut envahir tous les domaines de notre existence : jalousie en amour, jalousie au travail, jalousie en amitié, jalousie de tous les jours qui guette la vie comme une maladie incurable… Le dictionnaire nous indique qu’elle découle de sentiments négatifs comme la peur ou l’anxiété, le désir insatisfait, le refus du partage, et qu’on l’observe chez le petit enfant dès l’âge de 5 mois. Il s’ agit donc d’une émotion que nous éprouvons tous, plus ou moins tôt, et naturellement durant notre construction.

     

    La jalousie désigne le sentiment négatif que l’on ressent lorsque l’on voit quelqu’un bénéficier d’un avantage que l’on ne possède pas ou que l’on souhaiterait être le seul à posséder. Qu’il s’agisse d’un sentiment négatif, on le contestera difficilement : la jalousie nous rend amer le bonheur d’autrui, elle nous fait espérer secrètement son échec et nous réjouit de son malheur. Ce qu’il convient de souligner dans cette définition, c’est que la jalousie s’inscrit dans une relation triangulaire : il y a le jaloux, l’objet de son désir, et l’autre, le jalousé, celui qui possède l’objet du désir. Être jaloux, ce n’est pas seulement avoir envie de quelque chose. C’est avoir envie d’une chose que moi, je n’ai pas, alors qu’un autre l’a, ou, quand ce sentiment s’aggrave, ne pas supporter et souffrir qu’un autre ait ce que j’ai déjà.


    On distingue souvent la jalousie de l’envie

    l’envieux souffrirait du bonheur d’autrui et voudrait pour lui ce que les autres ont, alors que le jaloux redouterait simplement d’avoir à partager ou à perdre au profit d’un autre un avantage auquel il estime être le seul à avoir droit. Cette distinction n’est cependant pas strictement respectée dans le langage courant qui tend à privilégier le terme de jalousie. Elle n’existe d’ailleurs pas dans toutes les langues. Ainsi, pour des raisons de clarté, nous n’utiliserons que le terme de jalousie, qui devra s’entendre en un sens large, recouvrant les différentes nuances d’un sentiment dont l’envie n’est que l’une des manifestations.


    L’origine

    Comme en témoigne l’étymologie même du mot (« zèle »), la jalousie provient d’un attachement aux choses, d’un désir de possession exclusive, d’un élan qui nous pousse vers quelque chose. Le jaloux veut pour lui ce qu’il juge bon (argent, pouvoir, richesse, beauté, connaissance, reconnaissance, honneurs, etc.), et surtout, il le veut pour LUI TOUT SEUL. Sans cela, rien ne distinguerait la jalousie de l’envie pure et simple, du désir de posséder, de la convoitise ou de l’avidité.

     

    D’où cette explication, donnée par B. Elahi dans Médecine de l’âme :


    « […] la jalousie provient de l’instinct de possession, plus précisément de l’envie, enveloppé d’égoïsme. L’instinct de possession est un caractère naturel, qui, à dose normale, est bénéfique, car il nous stimule et nous rend actif. Mais si cet instinct n’est pas contrôlé, il s’exacerbe et se transforme en jalousie. »

     

    La notion d’égoïsme indique bien que ce que veut le jaloux, c’est évacuer l’autre pour rester seul avec la chose désirée, et jouir ainsi, non pas tant de la chose elle-même, que du fait d’être le seul à pouvoir en jouir. C’est une vieille histoire qui remonte aux origines de l’humanité. Voyez Abel et Caïn : Caïn était jaloux de son frère parce que Dieu avait agréé l’offrande d’Abel et s’était détourné de la sienne. Ce sentiment l’a poussé au fratricide. Bien entendu, nous ne sommes pas tous des assassins, et cette éviction de l’autre peut prendre des formes plus ou moins violentes ou explicites. Elle constitue néanmoins un élément essentiel de la jalousie.

     

    Le substrat de la jalousie, à savoir l’instinct de possession, n’est pas nuisible en soi. Il s’agit au contraire d’une tendance naturelle nécessaire au progrès. Dans sa forme naturelle, cet instinct prend la forme de l’émulation. Dans l’émulation, on entretient avec l’autre une relation de saine compétition qui nous pousse à donner le meilleur de nous-même : le fait qu’un autre bénéficie d’un avantage nous motive et nous dynamise. Désirer une chose n’est donc pas négatif. Ce qui l’est, c’est de souffrir du fait que les autres puissent posséder certains avantages et de vouloir les en priver. C’est ce qu’Aristote observait dans son analyse de l’envie :

     

    « L’émulation est une passion honnête et de gens honnêtes, tandis que l’envie est une passion vile et de gens vils ; car l’un se met, par l’émulation, en état d’obtenir ces biens, l’autre, par envie, empêche son prochain de les avoir. »

     

    Une autre source de la jalousie est l’amour-propre ou l’orgueil qui conduit chacun à vouloir être le premier dans les domaines qui lui tiennent à cœur. Quand on voit quelqu’un réussir dans ce domaine, on souffre parce qu’à tort ou à raison, on se sent rabaissé, dépassé, donc inférieur. Ce sentimentjalousie-amoureuse-psychotherapie.jpg nous porte à ruminer des pensées sombres (concernant notre propre infériorité ou l’injustice du monde), et aussi à réagir sur un mode négatif ou réactif (aigreur ou nuisance directe à l’égard d’autrui). Ainsi, on peut être jaloux de l’admiration que suscite un proche, même et surtout quand on sait que cette admiration est exagérée. Dans ce cas, la jalousie est renforcée par un sentiment d’injustice qui nous donne toutes sortes de raisons d’être jaloux, et aussi toutes sortes d’alibis pour nous empêcher de nous rendre compte que nous le sommes réellement : nous sommes convaincus que celui qui reçoit l’admiration la mérite moins que nous, mais derrière ce qui pourrait passer à nos propres yeux comme une indignation morale légitime, c’est déjà la jalousie qui parle.

     

    Je suis une personne assez timide et réservée, qui préfère se retrouver seule plutôt qu’entourée d’un tas d’inconnus. Malgré cela, j’ai un grand besoin d’amis. Mais comme j’ai du mal à parler avec les gens que je ne connais pas, je n’arrive que très difficilement à me faire des amis. Il m’arrive fréquemment de jalouser les personnes qui se lient facilement d’amitié avec les autres. Lorsque je suis en présence de ce genre de personnes, j’ai tendance à me renfermer sur moi-même et à ne montrer aucun signe extérieur de jalousie. Mais en moi-même, je rumine un sentiment de colère : pourquoi cette personne a-t-elle tant de succès auprès des autres et pas moi ? Ce qui m’exaspère le plus, c’est que souvent, je ne trouve pas que ces personnes méritent l’attention dont elles font l’objet. Je jalouse leur capacité à parler en public et donc, le fait qu’elles soient entourées de plein de gens, mais pas leur personne elle-même. Il en résulte un fort sentiment d’injustice : comment une personne plutôt stupide peut-elle focaliser à ce point l’attention des autres ?

     

    Cette sensation d’injustice est à l’origine des jalousies les plus cuisantes. Chez ceux dont l’orgueil est particulièrement développé, le succès, les biens, l’amour dont bénéficient les autres sont proprement intolérables, car ils sont intimement persuadés de les mériter davantage : pourquoi eux et pas moi ?

     

    Dans la majorité des cas, la souffrance est donc liée au fait qu’on se sent atteint dans l’estime que l’on se porte à soi-même. On pense que parce que l’autre a quelque chose, on perd soi-même ipso facto quelque chose, ou que si l’autre a quelque chose et pas nous, c’est parce qu’on lui est inférieur. Ces manies de comparaisons expliquent donc le manque de confiance en soi qui accompagne la jalousie.

     

     

     

    Un travail individuel ou de groupe permet d'en prendre conscience et d'adapter son comportement pour vivre plus sereinement ses relations :

     

     

    Thérapie de groupe / groupe de parole

     

    Voir aussi :

     

    Comment dévelloper son Charisme

     


    En lire d'avantage :

     

    vaincre-la-jalousie-psychotherapie-asnieres.jpg

     

     

     

     

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  • Psychotherapie de groupe. Pourquoi ? Pour qui ?

    psychotherapie-de-groupe-asnieres.jpgLa thérapie de groupe est une technique d'accompagnement collectif qui permet d'échanger avec les autres vos émotions, pour vous aider à aller mieux. Faisons le point en 10 questions/réponses.


     
     

     1) Qu'est ce qu'une thérapie de groupe ?

    La thérapie de groupe est une psychothérapie au cours de laquelle un ou plusieurs thérapeutes traitent plusieurs patients en même temps.

    2) À qui s'adresse la thérapie de groupe ?

    À toutes les personnes qui ont suivi une thérapie individuelle et qui ont besoin de suivre une thérapie de groupe pour des raisons précises. 

    3) Quel est le but de cette thérapie ?

    Elle permet aux participants de comprendre les autres avec un effet de « retour » sur leur situation respective et leur vécu.

    4) Combien de personnes compte chaque groupe ?

    Idéalement, chaque groupe compte une dizaine de personnes qui sont accompagnées d'un ou plisieurs intervenants.

    5) Comment se déroulent les réunions de groupe ?

    À chaque réunion, les thérapeutes pratiquent des mises en situation pour faire ressortir et libérer les sentiments refoulés et provoquer des réactions émotives. Chaque séance se déroule dans un climat de confiance et de tranquillité, où chacun peut parler sans crainte.

    6) Existe-t-il plusieurs formes de thérapies ?

    Il en existe deux types : la thérapie régulière hebdomadaire/ bi-mensuel qui dure quelques heures et la thérapie intensive en milieu fermé qui peut se dérouler sur plusieurs jours consécutifs.

    7) Quels en sont les bénéfices ?

    Elle permet d'améliorer votre  capacité d'écoute et de verbaliser vos émotions, elle accroît aussi la confiance en soi. Vous prenez conscience que vous n'êtes pas seul(e) à vivre certains problèmes.  

    8) Que révèle la thérapie de groupe sur votre personnalité ? Elle peut vous aider à vous affirmer, si vous êtes d'un naturel introverti, psychotherapie-et-coaching-de-groupe-asnieres.jpgcraintif, agressif... Elle vous aide à mieux contrôler vos émotions par la suite.

    9) Combien de temps dure une thérapie  de groupe ?

    Elle peut  être brève ou se prolonger pendant quelques mois... Libre à vous de l'arrêter quand vous vous sentez bien, avec l'approbation de votre thérapeute.

    10) Dans quels cas suivre une thérapie de ce type ?

    Si vous avez un problème d'anxiété généralisée, de phobie sociale ou d'addiction,... Un suivi en groupe peut vous aider. 

     

    Pour dépasser certains traumatismes, le suivi en groupe est une thérapie idéale, rapprochez vous d'un psychothérapeute pour connaître la meilleure thérapie pour vous.

     

    Merci à "plurielles" pour ces 10 points !

     

    Lire aussi : Thérapie de groupe continu 

     

     

     

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  • Procrastination... Du temps au temps !

    procrastiner-psychotherapie-asnieres.jpgAvez-vous tendance à systématiquement différer les taches que vous avez à accomplir ?  Oui ? Alors vous êtes un procrastinateur ou une procrastinatrice. Et pourtant remettre à plus tard n’est pas toujours une mauvaise action, mais peut invalider le quotidien selon l’intensité de ces ajournements.


    Procrastiner c’est donc « l’art » de remettre au lendemain ce que l’on doit ou peut faire le jour même. Evidement, la société évalue d’emblée cette manière de fonctionner d'un regard noire et pourtant, il se pourrait bien qu’au travers de cette manifestations le procrastineur essaie de se rebeller contre un mot d’ordre de toujours accomplir rapidement et de ne pas vivre son temps comme il l’entend…

     

    Plutôt que de pointer du doigt les dégâts du report des tâches à accomplir sur le champ, il semble qu’il serait, également,  judicieux d’observer l’aspect positif du retard. Celui qui nous permet d’appuyer sur la touche « Pause ». Une touche rare dans nos quotidiens malmenés par l’urgence et la précipitation, et nécessaire aussi pour nous permettre d’avoir une vraie liberté de choix selon nos propres rythmes.

     

    Alors, et si on commençait par déculpabiliser, respirer et voir où ça mène ? Parce que la procrastination  peut être aussi une énergie positive et sereine comme une sorte de pragmatisme… Donc dans un monde où tout va à toute allure patientez et restez calme !

     

    Mais…

     

    Si procrastiner un peu n’est donc pas gravissime, cela peut devenir handicapant quand la procrastination touche plusieurs, voire tous les domaines de notre vie,  et que cela entraine des difficultés à vivre correctement.  Il vaut mieux en discuter avec un  thérapeute pour savoir ce qui bloque réellement et quels sont les mécanismes en cause, car nos actes ou nos refus d’actions traduisent toujours nos véritables maux. En en parlant on peut se rendre compte, pour certains, qu’il s’agit juste d’une perception du temps erronée : penser, par exemple, qu’on aura pas le temps nécessaire à consacrer à une action importante ( ce qui est faux ) alors on la remet à plus tard… Néanmoins, pour d’autres, cela peut devenir un dangereux mode de fonctionnement, provoquant des situations très compliquées sur le plan affectif ou administratif (paiement des impôts, des factures différés, environnement affectif et/ou professionnel qui ne vous supporte plus !). On n’est plus dans la facilitation quand cela dépasse certaines limites. Une procrastination excessive peut être l’un des symptômes de la dépression…


     

    A lire, à connaitre :

     

    Il existe une méthode intéressante à lire appelée la procrastination  structurée qui en séduira quelques un(e)s. Bonne humeur obligatoire pour la lecture de ce livre du très sérieux philosophe John Perry.

    procrastination-procrastiner-psychotherapie-psychotherapeute-asnieres.jpg


     

     Vous êtes aussi invités à participer à la journée mondiale de la procrastination et, toujours avec le sourire, puisque pour son créateur, David d'Equainville nous affirme que c’est une défense immunitaire ! RDV tous les le 25 mars...

     

    Dans tous les cas, prenez le temps de venir en parler si la situation ne vous convient plus !

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